Les risques associés à la politique monétaire ultra-accommodante de la Banque centrale européenne doivent être “étroitement surveillés” après plusieurs années de croissance économique dans la zone euro, a déclaré mardi le chef économiste de la BCE, Peter Praet. Ces propos seront probablement interprétés comme le signe que la BCE est de plus en plus attentive aux effets secondaires de ses rachats massifs d’actifs et de ses taux très bas, voire négatifs. Elle a d’ores et déjà annoncé l’arrêt à la fin de l’année de ses rachats nets d’actifs, première étape de la normalisation de sa politique avant un premier relèvement de taux qui n’interviendra pas avant l’été 2019.
Certains responsables allemands, mais aussi d’autres pays de la zone euro, se plaignent de longue date que...
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