Le risque déflationniste, les difficultés que traversent les pays émergents et la volonté de ne pas rééditer les erreurs commises lors des précédents tests de résistance devraient se trouver au centre des évaluations que s'apprête à subir le secteur bancaire européen. L'autorité bancaire européenne (EBA) détaillera mardi les critères retenus pour ses nouveaux "stress tests" au terme desquels les banques devront prouver qu'elles sont en mesure de surmonter des crises violentes sans avoir à solliciter le soutien des contribuables comme ce fut le cas lors de la crise financière de 2008-2012. Les banques qui ne réussiront pas ces tests devront montrer comment elles entendent lever les fonds nécessaires auprès des investisseurs, vendre des actifs ou retenir leurs bénéfices plutôt que de...
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