Depuis le référendum de 2016, l'Irlande et l'UE ont fait cause commune, plaidant pour pour l'absence de frontière physique avec l'Irlande du Nord après le Brexit. Mais cet entente s'effrite avec le risque croissant d'un divorce sans accord entre Londres et Bruxelles.
Pendant des mois, les autorités européennes et irlandaises ont soigneusement évité d'évoquer la faisabilité et les conséquences de la mise en place de contrôles sur ce qui va devenir la nouvelle frontière extérieure de l'UE, longue de 500 kilomètres et traversée par plus de 200 routes. Le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a brisé le tabou cette semaine. Interrogé sur les conséquences d'un éventuel retrait britannique sans accord avec l'Union européenne, M. Schinas a estimé que...
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