Les banques de l'Union européenne (UE) accueillaient jeudi avec une satisfaction prudente l'accord conclu dans la nuit par les ministres des Finances des 27 afin d'alléger la participation des contribuables à d'éventuelles futures faillites bancaires. L'accord, qui entrera en vigueur d'ici 2018, prévoit une nouvelle règle en vertu de laquelle les pays de l'UE pourront imposer des pertes aux créanciers obligataires et aux déposants dont les comptes dépassent les 100.000 euros, au cas où une banque serait en difficulté. "Après l'accord conclu la nuit dernière, le projet d'union bancaire européenne se précise", affirme Antonio Patuelli, président de la fédération bancaire italienne ABI. "C'était l'un des éléments les plus compliqués sur lesquels il fallait s'entendre. La solution retenue...
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