Les investisseurs internationaux, en particulier européens, délaissent injustement les actions japonaises, qui leur offriraient pourtant une source de diversification inexploitée, déplore Joël Le Saux, gérant actions japonaises chez SYZ Asset Management. Le marché actions de la troisième puissance économique mondiale, qui représente moins de 8% de l’indice global MSCI All-Country, est boudé à tort, explique-t-il.
“Pour les étrangers, les Européens comme les Américains, c’est un marché périphérique”, dit-il à Reuters. “Les investisseurs institutionnels, souvent, n’en ont même pas. Ils peuvent s’en passer.” Parfois, ils prennent des paris, comme en 2013, avec l’arrivée au pouvoir de Shinzo Abe, vue d’un très bon oeil par les marchés, puis ils s’en vont, créant de gros...
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