La gestion confuse du dossier chypriote accroît la pression sur les pays de la zone euro menacés d'une dégradation de leur note souveraine et prouve que les dirigeants de la région surestiment leur capacité à contenir la crise, juge l'agence Moody's. L'accord de renflouement de Chypre conclu lundi matin à Bruxelles a enfreint un quasi-tabou en imposant une contribution des gros déposants bancaires. Cette mesure inédite fait craindre une inflexion de la politique de la zone euro en matière de gestion des crises souveraines et bancaires.
"Les décideurs politiques semblent très confiants dans le fait que la situation des marchés est assez bénigne et qu'ils disposent des outils permettant d'éviter une contagion à d'autres économies périphériques et à leur système bancaire"...
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