Par William De Vijlder, directeur de la Recherche Economique du Groupe BNP Paribas
Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) – pilier budgétaire de l’Union économique et monétaire applicable à l’ensemble des pays membres sans exception – a été adopté en 1997, et a été amendé à plusieurs reprises depuis. Bien qu’il s’agisse d’un ensemble complexe de règles, le débat public qui s’y rapporte tend à se concentrer sur les critères de Maastricht, à savoir un déficit budgétaire limité à 3% du PIB et une dette publique qui ne doit pas excéder 60% du PIB.
À en juger par la performance annuelle des États membres de l’UE dans ces deux domaines, il apparaît clairement que ces objectifs, très souvent, n’ont pas été atteints. C’est particulièrement vrai...
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