L’histoire d’amour entre les banques centrales et les marchés est terminée, les politiques monétaires ayant atteint leurs limites, estime Andy Warwick, gérant chez Newton (BNY Mellon Investment Management), qui considère avec pessimisme l’environnement économique actuel. Les largesses des instituts d’émission ont contribué à faire prospérer les actifs financiers mais pas à relancer l’économie réelle et elles ont nourri un mécontentement qui s’exprime notamment dans la montée des populismes, a-t-il dit mercredi à des investisseurs lors d’une conférence à Paris.
“La Banque centrale européenne est plus accommodante que jamais, la Réserve fédérale l’est encore et la Banque du Japon ne cessera jamais de l’être mais leurs politiques...
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