Ce n'est pas le moindre des paradoxes que de voir Arnaud Montebourg, l'un des responsables politiques européens les plus critiques à l'encontre de la Banque centrale européenne, poussé au départ d'un gouvernement français démissionnaire quelques heures seulement après un appel du président de la BCE Mario Draghi pour une politique budgétaire de soutien à la demande.
Mais quand en France l'éviction du contempteur de l'austérité budgétaire vise à trancher un débat interne à la majorité présidentielle sur la politique économique, les propositions du premier des responsables monétaires européens se placent d'emblée à l'échelle de la zone euro. Fustigeant la réduction "dogmatique" des déficits (publics) et estimant que les choix n'étaient pas "figés", Arnaud Montebourg s...
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