Les deux grands banquiers centraux, l'Américain Alan Greenspan et l'Européen Jean-Claude Trichet, ont placé leur rentrée sous le signe de l'apaisement en cherchant à relativiser les risques posés par la flambée du pétrole sur les perspectives de croissance. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), interrogé mercredi sur la radio française RTL, a souligné qu'il n'avait aucune raison pour l'instant de réviser en baisse ses prévisions de croissance de la zone euro. "Le prix du pétrole plus élevé n'est pas bon pour la croissance et pour la hausse des prix", a reconnu M. Trichet. Néanmoins, "nous ne sommes ni en 1974 ni au début 80, quand on a connu de grands chocs pétroliers", a-t-il tempéré. "Les hausses de prix qu'on observe sont de moindre importance, et nous sommes beaucoup...
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