Marchés
Depuis quelques semaines, la «crise grecque» met en lumière les lacunes des institutions dont la zone euro s’est dotée pour encadrer les politiques budgétaires de ses membres. Les dispositions arrêtées à Maastricht, il y a une vingtaine d’années, ont été rendues obsolètes par la violence de la crise que les économies occidentales viennent de traverser: la plupart des pays ont désormais une dette qui dépasse 60% de leur PIB et, surtout, son poids va continuer de progresser pendant encore plusieurs années. Cette situation nouvelle a conduit les opérateurs de marché à réévaluer les primes de risques qui déterminent les conditions dans lesquelles les États membres de la zone euro s’endettent: alors qu’à l’été 2009 les écarts entre leurs CDS étaient restés relativement...
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