Par Olivier de BERRANGER, CIO, La Financière de l'Echiqueir
Si une partie de la forte hausse des marchés de ce début d'année s'explique par une correction des excès du dernier trimestre 2018, il est incontestable que le tournant accommodant pris par les principales banques centrales en a constitué le catalyseur. Le vieil adage «don't fight the Fed» semble ainsi de nouveau fonctionner. D'autant que la banque centrale américaine a tenu un discours plus «colombe» encore au cours de la semaine.
Jerome Powell a commencé par indiquer que les membres de la Fed avaient été surpris par la récente forte dégradation des indicateurs économiques, alors que la banque centrale a par ailleurs revu à la baisse ses objectifs de croissance pour 2019 (2,1% vs 2...
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