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Le groupe bancaire BNP Paribas, numéro un de la zone euro, a fait ce week-end une entrée fracassante dans le capital du Crédit Lyonnais, quatrième banque française, en raflant pour 2,2 milliards d'euros la part de 10,91% que l'Etat français avait mis aux enchères. Cette procédure surprise et inédite de cession aux enchères, qui suscite déjà une polémique, avait été annoncée par l'Etat vendredi à 20h00, et devait se dérouler en un ou deux tours durant le week-end. Mais tout est allé très vite. L'offre de BNP Paribas, correspondant à 58 euros par action, ayant été "significativement meilleure que celle des autres candidats", le gouvernement français a arrêté son choix dès samedi soir. Ce prix fait ressortir une prime de 48,9% par rapport au cours de vendredi soir et de 19% par rapport au...
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