Une poignée de gérants de fonds parient sur l'Italie, à contre-courant de la plupart, convaincus que le "non" attendu au référendum constitutionnel du président du Conseil Matteo Renzi, offrira des opportunités d'investissement. Les actions italiennes ont perdu près du quart de leur valeur cette année, et les obligations d'Etat sont également sous pression, à l'approche d'une consultation qui, si les sondages sont corrects, pourraient aboutir à la démission de Renzi, à l'effondrement de son gouvernement et au plongeon de l'euro.
Les gérants de fonds et les analystes s'attendent à une intensification des mouvements à la vente si la réforme proposée par Renzi, notamment la réduction drastique du poids du Sénat, est refusée. Mais quelques gérants trouvent les pires...
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