Par William De VIJLDER, chef économiste de BNP Paribas
Les décisions récentes de la BCE et de la Réserve fédérale américaine présentent certains points communs. Les deux banques centrales ont décidé d’assouplir leur politique et, dans les deux cas, cette décision a eu ses détracteurs(1).
Dans leur évaluation des perspectives économiques elles ont, toutes deux, mis l’accent sur l’environnement international. Les révisions à la baisse des projections relatives à la croissance du PIB réel en 2020, établies par les services de la BCE, sont dans une large mesure dictées par une plus grande morosité de la croissance des exportations. Le communiqué de presse du FOMC indique, quant à lui, que la décision d’assouplissement de la politique monétaire a...
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