Par Alberto J. BOQUIN, analyste chercheur chez Brandywine Global (une filiale de Legg Mason)
Les décotes élevées des obligations argentines reflètent-elles les risques que représentent les prochaines élections ?
Dès juin 2017, nous nous sommes montrés confiants quant à la possibilité pour l'Argentine de se défaire définitivement de son statut de mauvais payeur. Nous justifiions notre optimisme par la nécessité pour le pays de surpasser son "péché originel". Or, cela ne s'est pas produit. Début août, les primes de risque étaient déjà adaptées pour tenir compte de l'augmentation de l'incertitude politique : les obligations en dollars américains échéant en 2027 et émis en 2017 avec un coupon de 6,875 %, se négociaient à plus de 12 %. Les...
|