Par Bruno COLMANT, Ph.D., Professeur auxiliaire à la Luxembourg School of Finance
Alors que le Ministre français des Finances parle de reformer le capitalisme, ce dernier n’est aucunement en phase terminale. Au contraire, il est en phase d’enfantement permanent, sans délivrance ni aboutissement. Le capitalisme constitue, par lui-même, un état inabouti et de déséquilibres permanents qui auto-entretiennent son propre mouvement. Il n’y a sans doute pas de soulagement moral à en attendre, sauf à ranger sous la morale l’expression des angoisses face à la mondialisation.
Mais, en nous immergeant dans le capitalisme mondialisé, nous avons occulté une chose essentielle : l’économie de marché spontanée ne permettra pas de financer nos engagements...
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