La Réserve fédérale américaine (Fed) a déclaré mercredi qu'elle pourrait "bientôt" réduire ses achats d'obligations sur les marchés et elle envisage une première hausse de taux plus tôt que prévu, neuf de ses 18 principaux responsables jugeant que le coût du crédit pourrait devoir augmenter en 2022. Cette inflexion du discours de la banque centrale des Etats-Unis s'explique notamment par l'évolution de ses prévisions en matière d'inflation : elle s'attend désormais à ce que la hausse des prix à la consommation culmine à 4,2% cette année, contre 3,4% prévu en juin, un niveau plus de deux fois supérieur à son objectif.
La hausse des taux d'intérêt devrait toutefois être relativement lente puisque le taux des fonds fédéraux ("fed funds"), qui reste pour l'instant fixé...
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