La crise du coronavirus n’a pas mis un terme à la surperformance des actions américaines par rapport à celles du reste du monde mais plusieurs facteurs invitent à les considérer avec prudence, dit-on chez Amiral Gestion. Depuis les points bas de la crise financière de 2008-2009, les actions américaines ont plus que quadruplé quand celles du reste du monde n’ont même pas doublé en dollars, écrit Louis d’Arvieu, gérant pour la société, dans une note publiée jeudi.
Cette situation s’explique par une plus forte progression des bénéfices par action des entreprises américaines, dont deux importants facteurs de soutien sont en train de disparaître, selon lui. Le premier concerne le déséquilibre entre la part de la valeur ajoutée revenant au capital et celle revenant au...
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