L'Allemagne et la France ont réaffirmé lundi vouloir qu'un Européen, conformément à la tradition, soit désigné à la tête du FMI après une mise en cause implicite de cet usage par plusieurs dirigeants de l'institution, mais n'ont pas cité de candidat possible. La démission de l'Allemand Horst Koehler du poste de directeur général du Fonds monétaire international, qui devrait devenir président de l'Allemagne, a ouvert de manière précipitée la course à sa succession. "Nous sommes d'accord sur le fait que cela doit être à nouveau un Européen", a assuré le ministre allemand des Finances Hans Eichel. Ces propos, tenus à l'issue d'un conseil économique franco-allemand lors d'une conférence de presse commune avec son homologue français Francis Mer, sonnent comme une réponse aux directeurs...
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