Par Bruno CAVALIER – Chef économiste ODDO BHF
Post-mortem de 2024
Pour la deuxième année de suite, l’économie mondiale a contredit les anticipations de freinage de la croissance. Le PIB réel a progressé de 3.2%, à peu près comme en 2023. Les effets restrictifs du durcissement monétaire amorcé en 2022 ont été amortis grâce à la solidité des créations d’emploi, au redressement des revenus réels et à divers soutiens budgétaires.
A y regarder de près, cette bonne surprise n’est due qu’aux Etats-Unis, ce que reflètent la surperformance de leur marché boursier et l’appréciation du dollar. Le consommateur américain demeure le principal moteur de la demande globale. A l’opposé, en Europe et en Chine, les ménages...
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