Par William De Vijlder, Directeur de la Recherche économique, BNP Paribas
Aveuglement, complaisance, sang-froid, aléa moral, clairvoyance ? Ou encore «dissonance» comme l’a dit la Banque des règlements internationaux ? Quel mot définit le mieux le comportement des marchés financiers cet été ?
La remontée des bourses et la baisse des taux d’intérêt de la dette émergente et de celle des entreprises illustrent la quête de rendement des investisseurs et donc leur appétit pour le risque. Bien que les incertitudes – économiques et surtout politiques – n’aient pas disparu, loin s’en faut, elles n’ont pas freiné la prise de risque. Les liquidités créées par la BCE et la Banque du Japon, dans le cadre de leur programme d’assouplissement quantitatif...
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