Les banques de la zone euro doivent prendre de nouvelles mesures courageuses pour réduire leur montagne de créances douteuses et ne pas s'attendre à ce que le secteur public leur apporte une solution globale, a déclaré jeudi Pentti Hakkarainen, un membre du conseil de surveillance de la Banque centrale européenne.
Les banques de la zone euro, alourdies par quelque 900 milliards d'euros de prêts non-performants (NPL), tardent à s'en défaire, évoquant souvent la nécessité de créer une structure de défaisance ("bad bank") publique parce que le marché privé est étroit et peu liquide pour les créances douteuses et qu'elles ne peuvent donc les vendre qu'avec de très fortes décotes.
Hakkarainen a ajouté que les banques devaient améliorer leur efficacité et...
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