Par Bruno COLMANT, Professeur auxiliaire à la Luxembourg School of Finance, Membre de l’Académie Royale de Belgique
Même si les élections italiennes ont été remportées par des partis populistes, elles formulent une expression démocratique. Ce populisme est le reflet de multiples forces. Je conserve cependant l’intuition que de nombreuses expressions politiques extrêmes constituent une expression de rejet par rapport aux Traités européens et à la discipline politique qu’ils ont imposée. C’est d’ailleurs une des difficultés de la gauche traditionnelle : comment exister dans un cadre politique correspondant à l’ordolibéralisme allemand ?
L’application intégrale du programme de gouvernement italien constituerait un danger existentiel pour l’euro....
|