Confrontée à l'essoufflement de la croissance et à une inflation faible, la Banque centrale européenne (BCE) cherche à asseoir la récente baisse de l'euro mais cette ambition à double tranchant se heurte à la faiblesse de ses marges de manoeuvre et à l'excédent extérieur de la zone euro. Depuis la dernière réunion de politique monétaire de la BCE, le 8 mai, et la préoccupation exprimée par son président Mario Draghi à propos de la vigueur de l'euro, celui-ci a perdu jusqu'à 2,5% de sa valeur pour revenir sous 1,3650 dollar à ses plus bas. Mais il peine depuis à se maintenir sous 1,37 dollar.
"Si c'était simple de faire baisser le taux de change, on l'aurait déjà fait", relève un responsable monétaire de la zone euro. La vigueur de la devise européenne contribue à la...
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