Les entreprises de la zone euro achèvent le premier trimestre 2018 sur une croissance bien plus faible que prévue et la moins marquée depuis plus d’un an, en raison notamment de nouvelles commandes pénalisées par les effets d’un euro fort.
Le dynamisme économique de la zone euro avait déjà marqué le pas en février et une enquête Reuters publiée dans le courant du mois avait montré qu’elle avait atteint un plateau, perspective peu encourageante pour une Banque centrale européenne (BCE) qui envisage de normaliser sa politique monétaire ultra-accommodante. Le risque est aussi que le ralentissement ne se cantonne pas à la France et à l’Allemagne, dont les taux de croissance ont fléchi ce mois-ci, selon les indices des directeurs d’achats d’IHS Markit en version flash, ce...
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