Large sourire et "V" de la victoire: le patron de la Deutsche Bank Josef Ackermann s'est montré résolument offensif mercredi au premier jour du spectaculaire procès dans lequel il comparaît pour abus de confiance. Le banquier suisse a mimé le V de la victoire avant de serrer la main des cinq autres prévenus aux mines plus déconfites, lors de son arrivée au tribunal de Duesseldorf (centre-ouest) dont les couloirs étaient transformés pour l'occasion en studio pour des chaînes de télévision du monde entier. M. Ackermann est mis en cause pour avoir autorisé en 2000 le versement de "parachutes dorés" (56,75 millions d'euros au total) aux dirigeants de l'opérateur de téléphonie Mannesmann, qui venaient de capituler face à un raid hostile lancé par le britannique Vodafone.
"C'est...
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