Par Clément INBONA, gérant de fonds d’investissement, La Financière de l’Echiquier
Il y a un peu plus d’un an, confrontée à une crise inédite à bien des égards, la Réserve fédérale américaine avait ouvert les vannes de liquidité à grandes eaux. Mais à la veille de l’été, la banque centrale amorce un exercice d’équilibriste pour baliser au mieux l’arrêt d’une posture extrêmement accommodante, avec des taux directeurs proches de 0% et des rachats d’actifs mensuels de 120 milliards de dollars - le quantitative easing. Il est vrai que la situation a brutalement évolué en quelques mois, sous l’effet des campagnes de vaccination.
La croissance économique est euphorique, le marché de l’emploi se normalise et l’inflation fait un retour surprise,...
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