La dette européenne à haut rendement (“high yield”) ne rééditera certainement pas cette année ses excellentes performances de l’an dernier mais offrira néanmoins des opportunités aux investisseurs qui sauront se montrer sélectifs, dit-on chez Muzinich. Les obligations d’entreprises européennes classées en catégorie spéculative par les agences de notation ont réalisé une performance supérieure à 11% l’an dernier, favorisées par la baisse des taux et le resserrement des “spreads” qui mesurent l’écart de rendement entre cette classe d’actifs et la dette souveraine.
Le “high yield” européen a bénéficié en outre de l’intérêt d’investisseurs soucieux de se diversifier et de rechercher du rendement dans un univers où il se fait rare, a expliqué mardi Thomas Samson, gérant...
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