Par William De VIJLDER, chef économiste de BNP Paribas
Dans une perspective contrefactuelle, un accord commercial, quel qu’il soit, est préférable à l’absence d’accord. Il en va de même en politique monétaire : des taux bas peuvent ne pas réussir à faire remonter l’inflation mais la situation serait pire si les taux directeurs n’avaient été abaissés.
Compte tenu des chiffres sur le PIB chinois publiés cette semaine (croissance de 6,1% en 2019, le taux le plus faible depuis 1990), Pékin ne peut que se féliciter d’avoir à présent moins d’obstacles majeurs à surmonter. Parmi ces derniers figurent notamment des défis structurels (le rééquilibrage d’une économie tirée par les exportations et l’investissement à une économie tournée vers la...
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