Bon nombre d'investisseurs craignent que la fin de l'assouplissement quantitatif prévu dans le courant de l'année n'ait des répercussions négatives sur les valeurs à revenu fixe. De l'avis général, les rendements obligataires pâtiront de l'effet conjugué de la fin du rachat d'obligations à grande échelle par la Banque centrale européenne (BCE) et de la hausse des taux d'intérêt. Cependant, Kristjan Mee, analyste chez Schroders, remet cette thèse en question. Selon lui, les investisseurs obligataires pourront encore tabler sur des rendements positifs, sauf si les taux d'intérêt augmentent beaucoup plus vite que prévu.
Kristjan MEE analyse trois scénarios pour le rendement des Bunds allemands. Ces scénarios montrent l'impact des fluctuations des taux d'intérêt sur les...
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