Par Aymeric GASTALDI, Gérant Actions internationales chez Edmond de Rothschild Asset Management
C’est en 1965 que le futur Prix Nobel, Gary Becker, théorise cette notion de capital humain comme étant «l’ensemble des capacités productives qu’un individu acquiert par accumulation de connaissances générales ou spécifiques et de savoir-faire». Ainsi, dès le début, capital humain et capacités productives sont associés. C’est pourquoi se pose légitimement la question de l’impact de ce capital sur la performance d’une entreprise ou d’un pays.
Ce qui était une notion expérimentale en 1965 est aujourd’hui devenue une préoccupation majeure. Les économies modernes sont davantage axées sur l’innovation, la qualité et la créativité. C’est donc bien le...
|