Les dégâts de la crise sanitaire sur les entreprises ont augmenté le nombre des dégradations en catégorie spéculative par les agences de notation mais les perspectives pour ces “anges déchus” (“fallen angels”) ne sont pas aussi sombres qu’on aurait pu le craindre, dit-on chez Groupama Asset Management.
Le montant de la dette libellée en euro passée depuis le début de l’année de la catégorie investissement (“investment grade”) à la catégorie spéculative (“high yield”) s’élève à 47 milliards d’euros, avec des grands noms comme Lufthansa, Renault, Valeo ou encore ArcelorMittal, lit-on dans une note publiée lundi par la société de gestion.
La segment “high yield” en Europe représente désormais 380 milliards d’euros de dettes après avoir longtemps stagné...
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