La Première ministre britannique Theresa May, sous pression de ses pairs européens pour relancer les négociations sur le Brexit, n'a pas exclu jeudi une transition plus longue, sans convaincre que l'idée puisse aider à sortir de l'impasse. L'option d'étendre "de quelques mois" la période de transition, pour l'instant prévue pour durer jusqu'à décembre 2020, a "émergé", a expliqué Theresa May jeudi matin à Bruxelles, au lendemain de sa brève intervention devant ses 27 homologues.
Le recours à cette possibilité ne devrait pas être nécessaire, a-t-elle cependant nuancé, tablant toujours sur la négociation d'un accord commercial entre le Royaume-Uni et l'Union européenne avant fin 2020. Très controversée outre-Manche, où elle a immédiatement provoqué une levée de boucliers...
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