Les marchés boursiers et le dollar continuaient leur progression mardi et le prix du pétrole était en chute, au lendemain de l'ultimatum lancé par le président américain George Bush au président irakien Saddam Hussein. En donnant 48 heures à Saddam Hussein pour abandonner le pouvoir en Irak et quitter le pays, le président Bush a conforté les boursiers dans leur perception que la guerre est maintenant imminente. Avec cette perspective et un pari d'une guerre éclair, les prix du pétrole plongent. "La perception des marchés est que cette guerre va être rapide et facile", selon Mike Fitzpatrick, analyste de Fimat.
Après avoir touché fin février les 40 dollars, un niveau qui n'avait plus été atteint depuis la guerre du Golfe en 1991, le baril de brut de qualité américaine ...
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