Les pays du G20 ont beau avoir promis d'une seule voix samedi de ne pas favoriser la dépréciation de leurs monnaies dans le but de doper leurs exportations, il ne faut pas s'attendre à un retour au calme rapide sur le marché des changes. Car si les ministres des Finances et les banquiers centraux du Groupe des 20 peuvent s'engager à ne pas dévaluer directement, rien ne permet de garantir que leur monnaie ne continuera pas de souffrir des injections massives de liquidités par les banques centrales, censées soutenir l'activité économique.
"Nous nous abstiendrons de procéder à des dévaluations compétitives", peut-on lire dans le communiqué publié samedi à l'issue de la réunion de Moscou. "Nous ne poursuivrons pas d'objectifs de taux de change à des fins de concurrence,...
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