Le vieillissement démographique en Europe risque d’entraîner des récessions plus longues et des reprises moins vigoureuses, ce qui impliquerait de nouvelles contraintes en matière de politique monétaire, a averti mercredi Peter Praet, le chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE).
L’évolution démographique a déjà un effet baissier sur les taux d’intérêt, privant la BCE d’une partie de sa puissance de feu conventionnelle et rendant plus difficile l’atteinte de son objectif d’inflation, a-t-il expliqué lors d’une conférence à Madrid. L’objectif de la BCE d’une inflation inférieure à mais proche de 2% n’a pas été atteint depuis cinq ans et ne devrait pas l’être avant la fin de la décennie, ce qui donne à penser que la politique monétaire a perdu de son pouvoir...
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