La Suisse doit se préparer à partager avec l'Union européenne des informations sur les clients étrangers de ses banques, sans attendre un éventuel accord fixant des règles mondiales en la matière, a estimé vendredi un comité d'experts nommé par Berne, une proposition qui pourrait remettre en cause le secret bancaire helvétique. "La philosophie à la base de la stratégie proposée est que la Suisse prenne l'initiative de faire un pas allant au-delà de l'absolue nécessité actuelle dans la question fiscale internationale", explique le comité, présidé par l'universitaire Aymo Brunetti, ancien économiste en chef du secrétariat à l'Economie (Seco).
La lutte contre l'évasion fiscale devrait être l'un des principaux sujets de discussions au sommet du G8 lundi et mardi en Irlande...
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