Les gouvernements et les créanciers obligataires des banques de la zone euro seront systématiquement mis à contribution s'il est nécessaire de renflouer un établissement financier en difficulté, même si le Mécanisme européen de stabilité (MES) offre une aide directe, montre un document de l'Union européenne que Reuters a pu consulter. Afin de limiter le coût d'un éventuel sauvetage supporté directement par les contribuables, "les ressources en capitaux privés seront explorées en premier lieu, notamment des contributions suffisantes des actionnaires existants et des créanciers de l'institution bénéficiaire", explique le document. Ce rapport a été rédigé en vue de la réunion des ministres des Finances de la zone euro prévue en fin de semaine prochaine à Luxembourg.
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