La Suisse a réussi, durant les deux années qu'ont duré les négociations avec l'Union européenne sur les bilatérales II, à sauvegarder son secret bancaire, fondement de sa prospérité et de celle de ses banques. L'UE a en effet accepté jeudi soir de donner suite à toutes les demandes de Berne pour garantir son secret bancaire, ce qui a levé le dernier obstacle à la conclusion des Bilatérales II. Au nom de la protection de son secret bancaire, la Suisse a ainsi obtenu d'être exemptée de la coopération judiciaire en matière de lutte contre l'évasion fiscale, qui n'est pas un délit en Suisse, au cas où Schengen se développerait dans ce domaine dans le futur. L'enjeu était vital pour la Suisse, qui gère plus de 3.000 milliards FS (2.000 milliards d'euros), dont 1.800 milliards ont été déposés...
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