Le FMI, en quête d'une nouvelle légitimité, a constaté samedi à Washington l'ampleur des divergences qu'il lui reste à surmonter pour mettre en oeuvre sa réforme interne visant à lui conférer de nouvelles missions et à donner davantage de poids aux pays émergents. Un premier toilettage de l'institution de Bretton Woods née il y a 61 ans a été réalisé en septembre à Singapour, lors de sa précédente assemblée. Les droits de vote (quote-part) de quatre pays, et donc leur influence sur les prises de décision, ont été légèrement relevés. Il s'agit de la Chine, de la Corée du Sud, du Mexique et de la Turquie. Mais ce premier pas est resté largement cosmétique. Le FMI travaille depuis, dans la douleur, à un compromis sur une révision globale des critères retenus pour calculer le poids des 185...
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