Par Didier SAINT-GEORGES, Managing Director, Membre du Comité d’Investissement, Carmignac
Il est difficile de contester aujourd’hui que l’augmentation prodigieuse des liquidités mondiales fournies par les Banques centrales depuis 2009 a connu en 2017 sa dernière marée d’équinoxe. Et les premiers clapotis de reflux constatés depuis le début de 2018 (via le resserrement monétaire de la Fed) ont commencé à asphyxier le fretin le plus fragile, principalement pour l’instant dans le monde émergent (voir la Carmignac’s Note de juillet, «Télescopage»). Si la marée commence tout juste à redescendre de l’étale de haute mer, qu’en seront les effets sur les marchés actions et obligataires dans les prochains mois et trimestres ?
Changement de...
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