Les efforts entrepris par la Banque centrale européenne pour favoriser la baisse de l'euro pourraient théoriquement déclencher une nouvelle "guerre des monnaies" mais les Etats-Unis et le Japon restent pour l'instant l'arme au pied, conscients que la BCE n'a guère d'autres moyens d'agir. Plusieurs responsables de l'institution de Francfort ont ouvertement évoqué la nécessité d'affaiblir l'euro pour redonner de l'élan à l'économie de la zone euro, qui a stagné au deuxième trimestre et flirte dangereusement avec la déflation.
Les banquiers centraux des grands pays industrialisés évitent habituellement ce genre de propos, de peur qu'une politique de dévaluation compétitive déclenche une surenchère et incite certains au protectionnisme. Mais les mesures prises récemment...
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