Des taux d’intérêts à long terme bien en-dessous de leur moyenne historique et des liquidités abondantes avaient, pendant une bonne décennie, favorisé la prise de risque et gonflé les prix des actifs. Depuis l’éclatement de la crise du «sub-prime» aux Etats-Unis en été 2007 l’environnement financier et économique s’est fortement dégradé. Les conséquences ont été particulièrement sensibles d’abord dans le secteur bancaire, puis dans l’économie dans son ensemble. Face à ce défi, la BCEE a clôturé l’exercice 2008 sur de bonnes performances. Le bénéfice net est en légère croissance (+1%) et atteint 146,9 millions d’euros. Ce bénéfice a été généré grâce au dynamisme de l’ensemble des activités classiques de la Banque. Le résultat sur marge d’intérêt a sensiblement progressé (+27%) en raison...
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