Par William De VIJLDER, directeur de la Recherche Economique du Groupe BNP Paribas
La réunion de la BCE n’a pas créé de surprise. Le recalibrage du programme d’achats d’urgence face à la pandémie (pandemic emergency purchase programme, PEPP) était largement attendu et les questions ont essentiellement porté sur le sens de cette décision : s’agit-il ou non d’un tapering (réduction des achats d’actifs)?? Non sans une pointe d’humour, Christine Lagarde a répondu — «the lady isn’t tapering» — faisant ainsi clairement comprendre qu’elle n’entendait pas couper le robinet. La réponse plus technique est la suivante : le volume global du PEPP étant préétabli, une légère réduction du rythme des achats d’actifs ne va pas modifier l’injection cumulée de liquidité in fine...
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