Alors qu'ils viennent d'affirmer d'une même voix que la situation économique mondiale s'améliore, les principaux dirigeants du G20 semblent toujours passablement inquiets. Les pays émergents reprochent en effet aux politiques monétaires très accommodantes menées par les économies avancées de générer d'importants flux de capitaux qui risquent de les déstabiliser. Et pour les pays riches, l'accumulation de réserves de devises par les nations en développement empêche de progresser sur la voie du rééquilibrage de l'économie mondiale.
La réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 cette semaine à Washington a donné l'impression que ces tensions, perceptibles depuis plusieurs années déjà, augmentaient encore. Le problème est que chacun des deux camps dit...
|