Par Philippe LEDENT, Senior Economist, ING Belgique-Luxembourg
La récente hausse des taux d'intérêt à long terme aux États-Unis et dans la zone euro montre que dès que les marchés financiers commencent à croire que les baisses de taux ne sont pas pour demain, les mouvements du marché peuvent être brutaux. Paradoxalement, cela pourrait obliger les banques centrales à ne pas attendre trop longtemps avant de baisser leur taux.
Il faut un certain temps avant que des taux d'intérêt directeurs plus élevés ne se répercutent sur l'économie réelle. Certains banquiers centraux ont certes déclaré que, cette fois-ci, la transmission de la politique monétaire est plus rapide et plus forte que par le passé. On peut en douter. Par ailleurs, on sait que les...
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