Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne, a tenté dimanche de freiner la hausse de l'euro en estimant que l'appel du Groupe des Sept à une plus grande flexibilité en matière de changes visait les pays asiatiques et non pas le dollar. Les propos de Duisenberg parus dans la presse italienne intensifient les efforts commencés cette semaine par d'autres responsables de la BCE afin d'endiguer l'appréciation de l'euro depuis la publication du communiqué des ministres des Finances et banquiers centraux du Groupe des Sept en septembre. Le texte préconisait une plus grande flexibilité des marchés des changes afin de contribuer à résoudre les déséquilibres créés par l'énorme déficit commercial américain. Alors que le communiqué du G7 faisait indirectement référence aux gouvernement...
|