La Banque centrale européenne a confirmé jeudi la fin progressive de son dispositif de soutien à l'économie, en dépit des risques pesant sur la croissance en zone euro, de la guerre commerciale à la dette italienne. L'institution de Francfort s'en est tenue au scénario de durcissement monétaire dévoilé en juin, en programmant l'arrêt d'ici la fin d'année de ses rachats massifs de dette publique et privée, et en maintenant ses taux au plus bas "au moins" jusqu'à l'été 2019. Le principal taux de refinancement a été maintenu jeudi à zéro et les banques vont continuer à payer un intérêt négatif de 0,40% sur leurs dépôts excédentaires.
Le suspense réside désormais dans les propos du président de la BCE Mario Draghi, lors de sa conférence de presse qui promet cette fois de ...
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