Par Philippe Weber, coresponsable des études et de la stratégie, CPRAM
Le début de l'année a été marqué par de fortes perturbations financières: forte baisse de la bourse et du prix du pétrole, mouvements de change. La crainte d'un ralentissement brutal en Chine était une des causes apparentes de cette volatilité fortement accrue. Cet état de choses a influé sur les décisions des banques centrales, malgré la relative normalisation qui a suivi.
En effet, le prix du pétrole a poursuivi la baisse amorcée en 2014 et, pendant les premières semaines de 2016, on a observé une corrélation inhabituelle, et paradoxale, entre le prix du baril et la bourse: toute baisse du prix du pétrole était perçue comme résultant d'un ralentissement économique...
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